La cessation anticipée amiante a été une avancée, mais certains travailleurs dont l’exposition à l’amiante a réduit l’espérance de vie en sont exclus.
Pour réparer cette injustice, l’Andeva a demandé que le dispositif collectif existant soit complété par une voie d’accès individuelle.
Une fiche détaillée argumentant cette proposition fut remise l’an dernier au rapporteur du plan de financement de la Sécurité sociale.
Elle proposait de se baser sur un faisceau d’indices, tels que le secteur d’activité ou le métier, ou la durée et la période d’exposition, ou les situations de travail et gestes professionnels, ou l’exercice d’une activité professionnelle sur le site d’un établissement inscrit sur les listes, ou le nombre de malades...
Cette question aurait dû être débattue à l’Assemblée sur la base d’un rapport du gouvernement.
Le rapport et le débat ont été renvoyés à l’automne.
L’audition de Pierre Ricordeau par le groupe amiante à l’Assemblée nous incite à penser que nous devrons être extrêmement vigilants.

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Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°45 (avril 2014)