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Vincennes, 27 juin 2018

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

20 ANS DE SURVEILLANCE DU MÉSOTHELIOME !

Un problème majeur de santé publique !

 

Santé publique France vient de publier le bilan du programme national de surveillance du mésothéliome (PNSM) de 1998 à 2017. Les données publiées sur ce redoutable cancer de la plèvre, maladie spécifique de l’amiante, devraient alerter les pouvoirs publics et les inciter à agir.

Le nombre annuel de nouveaux cas continue à croître. Chez les femmes, il a doublé. Le pronostic du mésothéliome reste sombre, malgré les promesses de l’immunothérapie.

22 ans après l’interdiction, le risque est toujours actuel pour les salariés intervenant au contact de l’amiante en place. Une victime de cette maladie sur deux a travaillé au moins une fois dans le BTP.

Le rapport estime par projection que 60 cas environ par an ont exercé un emploi dans l’Éducation nationale dont 20 ont été exposés professionnellement dans ce secteur.

La sous-déclaration de cette pathologie à la Sécurité sociale et au Fiva prive des victimes et des familles de leurs droits. C’est d’autant plus inacceptable que le mésothéliome est une maladie spécifique de l’amiante dont le diagnostic vaut preuve d’exposition pour le Fiva et que les médecins ont obligation de déclarer aux autorités sanitaires.

L’Andeva demande aux pouvoirs de fixer quatre priorités

 

 

 

 

Il est grand temps que les décideurs de ce pays prennent la mesure de la gravité de la situation.

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