En Auvergne, le suivi des ex-salariés d’Everitube et d’Amisol, fortement exposés à l’amiante, dure depuis 1996.
Le protocole prévoit un bilan médical complet tous les deux ans avec un examen clinique, un scanner thoracique à faible irradiation et des explorations fonctionnelles respiratoires.
Les personnes chez qui des maladies liées à l’amiante sont repérées (surtout des plaques pleurales) , restent dans le dispositif et continuent d’être suivies. Elles y sont devenues aujourd’hui largement majoritaires.
Cet acquis a failli récemment être remis en cause pour faire des raisons économiques. La réaction des associations a permis qu’il continue.
En janvier 2014, le Caper des Combrailles a édité une étude basée sur les données qu’il a recueillies sur le suivi des salariés d’Everitube et de Messeix.
Des tableaux précis y donnent le nombre annuel d’examens, de pathologies repérées et de déclarations.
Il y a eu 190 déclarations (nouvelle maladie ou aggravation) depuis 1996. La moyenne d’âge des décès par maladie professionnelle est de 61 ans et 1 mois.
L’association s’est organisée pour prendre en charge le planning, la prévenance et le co-voiturage pour l’examen.
Articles tirés du Bulletin de l’Andeva N°49 (septembre 2015)