Parce que nous n’acceptons pas que les victimes du travail soient moins bien indemnisées que celles de la route ou du sang contaminé. Nous demandons la réparation intégrale de tous les préjudices de toutes les victimes du travail. Parce que l’indemnisation n’est pas un cadeau mais une mesure de justice et qu’elle est d’abord, pour les victimes et les familles, la reconnaissance par la société de leur dignité d’être humains, même si l’argent ne remplacera jamais la santé disparue ou la perte d’un être cher. Nous refusons que soient remis en cause les droits des victimes et des personnes exposées à l’amiante. Parce que nous refusons la dépénalisation des délits industriels et le blanchiment de ceux qui sont responsables d’une catastrophe sanitaire qui causera 100.000 morts en France. Nous voulons poursuivre les actions en faute inexcusable de l’employeur et obtenir un grand procès pénal de l’amiante. Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°24 (septembre 2007) |
Faire entendre la voix des victimes
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