Le second groupe a travaillé sur :
les modalités techniques des scanners ;
leur place dans l’ensemble du suivi radiographique ;
la réalisation d’un atlas d’imageries médicales ;
la conduite à tenir devant la découverte de nodules
la mise en place de " sites-pilotes " pour tester l’ensemble de la méthode de suivi
QUELQUES CHIFFRES
D’après des sources CNAM pour 1998 :
Moins de la moitié du budget prévu a été dépensé.
Il n’y a que 2400 demandes acceptées pour l’ensemble des cancérogènes dont 80% concernent l’amiante.
Pour l’amiante sur environ 2000 prises en charge, la moitié seulement a été suivie d’examens gratuits de SPP.
Moins de la moitié des caisses font état d’au moins une demande de SPP !
2 régions (la Normandie et l’Auvergne ) regroupent, à elles deux, le tiers des examens réalisés pour l’amiante.
Très peu de choses en Ile-de-France, pratiquement rien dans des régions comme Toulouse ou Marseille.
Il y a beaucoup à faire pour que ce droit devienne partout une réalité.
Pourtant, là où le SPP est organisé, une proportion non négligeable des examens de SPP (un sur 6 environ) débouche sur une déclaration en maladie professionnelle.
Ce bilan permet aussi de voir que le recours au scanner (plus sensible pour la découverte de pathologies pleurales bénignes) a d’ores et déjà trouvé sa place soit directement dans le protocole du SPP soit après avis du service médical dans plusieurs régions.
Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°6 (février 2000)