Le dispositif actuel de cessation anticipée d’activité amiante est ouvert aux salariés d’entreprises ayant une activité de fabrication, d’isolation, de construction et réparation navales (sous réserve d’une liste de métiers) ainsi qu’aux dockers de certains ports.

La création de ce système fut une avancée. Mais des salariés qui ont travaillé dans la poussière d’amiante, en particulier dans le bâtiment, sont exclus. C’est pourquoi l’Andeva défend la création d’une voie d’accès complémentaire.

La loi de financement de la Sécurité sociale a intégré un amendement demandant au gouvernement de remettre au parlement, avant le 1er juillet 2013, un rapport sur un éventuel élargissement du dispositif.

Christian Hutin, responsable du groupe amiante à l’Assemblée nationale, en est l’auteur. Il a indiqué qu’il s’agirait d’une nouvelle voie d’accès individuelle au dispositif permettant à des travailleurs jusqu’ici exclus d’être admis « à partir d’un faisceau d’indices » d’exposition à l’amiante qui comporterait entre autres « le secteur d’activité, la durée d’exposition, la période d’activité... ».

Il a estimé que « les ouvriers d’entreprises sous-traitantes ne sont en effet pas suffisamment pris en compte par le système actuel ».

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°41 (janvier 2013)