UN OUTIL INDISPENSABLE POUR DÉBUSQUER LES CELLULES CANCÉREUSES

Les cellules cancéreuses sont avides de glucose (sucre) pour la croissance de la tumeur, mais ne sont pas regardantes si on leur offre quelque chose de ressemblant.

On injecte au patient une substance qui ressemble à du glucose (déoxyglucose) à laquelle on attache du fluor radioactif (fluor 18). La substance s’appelle donc « 18-FDG » (18 fluorodéoxyglucose).

Mais la partie radioactive de la substance n’existe pas dans la nature et il faut donc la fabriquer dans un appareil appelé cyclotron. Et comme la substance radioactive se dégrade rapidement (en 2 heures, la moitié s’est dégradée), cet appareil doit être à proximité de l’appareil d’imagerie.

Quand les cellules cancéreuses utilisent le produit injecté, le fluor radioactif se décompose, avec la production de particules appelées positons, puis de rayonnements gamma qu’on enregistre avec une caméra spéciale.

C’est de là que vient le nom PET (en anglais) : tomographie par émission de positons. Et comme les images obtenues sont couplées aux images du scanner, on parle de PET-scan.

La quantité de radioactivité absorbée par le nodule est exprimée en « SUV » (initiales de l’anglais).

Jusqu’à 2 SUV, on peut considérer en principe que le nodule est bénin.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°39 (mai 2012)