Le mardi 23 juin, la Cour d’appel du Missouri a confirmé la responsabilité du talc Johnson & Johnson Baby Powder dans la survenue d’un cancer de l’ovaire chez des plaignantes qui avaient utilisé ce produit pour leur hygiène intime.

J&J est condamné pour « avoir sciemment vendu aux consommateurs des produits contenant de l’amiante. » Ses dirigeants  n’ont « pas tenu compte de la sécurité des consommateurs alors qu’ils savaient que le talc entrant dans la composition de leurs produits peut causer un cancer de l’ovaire.»

Des documents internes montrent les efforts de J&J pour convaincre les autorités de ne pas adopter les méthodes d’analyse les plus sensibles pour repérer des fibres d’amiante.

En première instance, le tribunal avait accordé 4,4 milliards de dollars à
22 plaignantes. La Cour d’appel a confirmé la condamnation mais elle a jugé irrecevables les plaintes de certaines plaignantes extérieures au Missouri. Résultat : le total des dommages et intérêts est passé de 4,4 à 2,1 milliards de dollars, ce qui reste considérable.

Un porte-parole de J&J a déclaré qu’il allait contester cette décision devant la Cour suprême du Missouri.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°64 (novembre 2020)