« Retirez votre talc du marché dans tous les pays du monde »

J&J a annoncé qu’elle retirait la son talc toxique des marchés américain et canadien et qu’elle continuerait à le vendre dans le reste du monde. 

Cette annonce a suscité une vague de protestations dans de nombreux pays.

Dans une lettre du 30 juin 2020 à Alex Gorsky, PDG de J&J,  Janette Robinson Flint, directrice exécutive de Black Women for Wellness, demande que « Johnson & Johnson  s’engage à retirer complètement sa poudre pour bébé à base de talc dans tous les pays du monde et à mettre fin au marketing ciblé de l’entreprise auprès des femmes noires et hispanophones. »

Elle estime que cette diffusion ciblée d’un produit toxique vers des populations déjà marginalisées est un véritable « racisme systémique ».

Cette lettre a reçu le soutien de 200 organisations (associations de victimes, syndicats, défenseur de la santé et de la sécurité) résidant dans plus de 50 pays*.  Une semaine d’action internationale a eu lieu du 31 août au 7 septembre.

Alors qu’en Amérique du Nord, les sociétés pharmaceutiques remplacent ce talc toxique par un substitut inoffensif  (à base d’amidon de maïs), elles veulent continuer à en faire la promotion dans le reste du monde. C’est inacceptable. Le profit ne doit pas passer avant la santé.

 

* On trouve le texte de la lettre sur le site de  Black Women for Wellness et des informations complémentaires sur le site de l’Ibas


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°64 (novembre 2020)