En 1975, trois salariés sont atteints de maladies liées à l’amiante. Le CHS demande que le personnel exposé bénéficie d’un suivi médical et que  soit engagé un désamiantage sur l’ensemble du site. 

En 1977, la CGT s’adresse à la  caisse régionale et à l’inspecteur du travail.

Les années suivantes, l’amiante est régulièrement à l’ordre du jour du CHSCT.

En 1986, le CHSCT conteste la qualité des radios petit format passées à l’usine,

Sur des chantiers de désamiantage, le CHSCT signale des anomalies et demande que la réglementation soit respectée.

En 1997, le CHSCT demande le changement des garnitures de freins en amiante sur des essoreuses.

En 2005, le CHSCT demande au médecin du travail une liste des maladies professionnelles depuis 30 ans. Le médecin compte 46 pathologies liées à l’amiante pour le site de Vitry dont 8 décès reconnus.

En 2006, le CHSCT demande un recensement complet de l’amiante sur le site.

En 2008, le CHSCT demande une cessation anticipée d’activité pour les salariés de la chaufferie. La direction refuse.

En 2009, le CHSCT compte 62 maladies liées à l’amiante dont 25 décès sur le site. Tous les secteurs sont touchés :  fluides, maintenance, chaufferie, laboratoires, fabrications.

En 2009, le CHSCT demande la cessation anticipée d’activité «amiante» pour tout le site sur la base d’un  dossier de 367 pages avec de nombreux documents et témoignages.

En 2015, le CHSCT dénombre 84 maladies liées à l’amiante sur le site.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°48 (avril 2015)