Le tribunal des affaires de la Sécurité sociale de Lille rend des arrêts ressentis comme de véritables gifles par les victimes.

Le montant des sommes accordées (entre 5000 et 8000 euros pour un taux d’incapacité de 5%) est inférieur à ce qu’accorde le FIVA.

« On nous dit maintenant que les plaques pleurales ne sont pas une maladie professionnelle, s’insurge Michel Ledoux, contrairement à ce que disent tous les médecins sérieux, le FIVA, la CPAM, ou l’INRS. .. »

Pierre Pluta, le président de l’Ardeva Nord - Pas-de-Calais, constate qu’il existe « un décalage énorme entre ces décisions et les avis médicaux.

Dans les jugements on retrouve les mêmes écrits que ceux des experts du CPA qui ont déshonoré la pneumologie.

Leurs travaux servent à prendre des décisions pour dire qu’il n’y a pas de préjudice.
On veut faire croire que les victimes sont des simulateurs, des profiteurs.
Comment leur faire comprendre un tel revirement ? »

Les victimes et leur association ne sont pas décidées à se laisser faire.
« Vu la faiblesse des indemnisations accordées, explique Michel Ledoux, nous engageons des appels systématiques devant la cour d’appel de Douai. »


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°21 (novembre 2006)