La délégation a évoqué les multiples problèmes rencontrés par les assurés qui veulent faire reconnaître le caractère professionnel de leur maladie.

S’appuyant sur une série d’exemples concrets, les représentants de l’ANDEVA ont évoqué les lenteurs, les dysfonctionnements, les refus incompréhensibles, le manque d’humanité de certaines caisses primaires.

M. Gilles Evrard a indiqué que la CNAM avait fixé pour objectif aux caisses de traiter 80% des dossiers en trois mois maximum.

Encore faut-il que leurs soient donnés les moyens en effectifs et en formation du personnel pour atteindre cet objectif.

M. Gilles Evrard s’est aussi engagé à associer l’ANDEVA à la réflexion sur la simplification des courriers souvent incompréhensibles reçus par les assurés et à la rendre l’association destinataire des circulaires de la CNAM. 

La délégation lui a demandé que soit mis fin au harcèlement d’un certain nombre de victimes et de veuves à Macon et à Eternit Caronte par les services contentieux de la Sécurité sociale. Suite à une décision judiciaire, ils leur ont réclamé des trop perçus portant sur des sommes importantes, alors que l’indemnisation de ces sommes devrait être normalement assurée par le FIVA.

Les problèmes posés par la mise en place du FIVA ont été abordés, notamment le barème d’indemnisation des victimes de l’amiante .

Enfin, après la publication du rapport de la cour des comptes et du rapport Yahiel a eu lieu un échange de vues sur la nécessité d’une réparation intégrale pour toutes les victimes du travail.


Article paru dans le bulletin de l’ANDEVA N°10 (octobre 2002)