L’amiante a réduit l’espérance de vie des personnes exposées dans des secteurs à risques. Elles doivent, elles aussi , pouvoir partir plus tôt .

Aujourd’hui les salariés dont l’établissement a fabriqué ou traité de l’amiante et ceux de l’isolation ont droit à la cessation anticipée d’activité, en gagnant une année par rapport à l’age légal de la retraite pour trois ans d’activité au contact de l’amiante. A condition que leur établissement figure sur une liste établie par le Ministère, et qu’ils y aient travaillé dans une période bien définie. Les dockers aussi s’ils ont travaillé dans un port figurant sur une liste officielle, ainsi que les ouvriers des chantiers navals (à condition d’avoir exercé un des métiers figurant sur une liste officielle).

A quand les garages ou la sidérurgie ?

Les garagistes qui ont changé des embrayages ou des freins contenant de l’amiante ont été exposés. Le gouvernement le dit lui-même. Les syndicats de la sidérurgie réclament à juste titre l’extension de cette mesure à cette branche industrielle qui a été notoirement exposée..

Pourquoi les floqueurs et pas les chauffagistes ?

Pourquoi prendre en compte des métiers des chantiers navals et aucun métier du bâtiment ?

Comment vivre avec moins que le SMIC ?

Enfin on sait que la faiblesse du montant de l’allocation de cessation dissuade parfois certains ouvriers de partir. Son montant ne devrait pas être inférieur au SMIC


Article paru dans le bulletin de l’Andeva N°9 (janvier 2002)