La première assemblée générale s’est tenue le 22 février 1997 et a rassemblé une centaine de personnes. Les rapports financiers et d’activité ont été acceptés à l’unanimité.

Les discussions ont mis en évidence la nécessaire collaboration entre l’ANDEVA et les relais de terrain, sans lesquels il ne serait pas possible de contrôler l’application des textes en matière de prévention (environnement, maintenance, travaux de déflocage, etc) et nombreuses victimes et familles ont témoigné de la situation difficile dans laquelle elles se trouvaient : dossiers bloqués depuis trop longtemps, maladie professionnelle non reconnue faute de preuve d’exposition... Toutes ces interventions ont été autant de témoignages sur l’insuffisance criante de l’indemnisation des victimes de l’amiante.

Par ailleurs, des responsables d’associations locales sont intervenus pour rappeler la prochaine fermeture de plusieurs sites et la mise au chômage de nombreux ouvriers de l’amiante dont les chances de retrouver un emploi seront forcément très limitées ; d’où la nécessité d’une meilleure protection de l’emploi pour les travailleurs ayant été exposés et la possibilité de départ en retraite anticipée.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°3 (juin 1997)