Lors de leur rencontre le 18 avril avec Mr. Jean-François Girard, Directeur Général de la Santé, dans le cadre du comité de suivi des problèmes relatufs à l’amiante, les Associations ont insisté sur l’importance d’une meilleure prise en compte des matériaux amiantés semi-durs, en particulier du progypsol et du pical.
Il a été rappelé à cette occasion que - quel que soit le matériaux - il n’y avait jamais de génération spontanée de poussière. Tous les matériaux amiantés (durs, semi-durs et mous) sot des sources potentielles de pollution, la différence entre eux étant au niveau des circonstances qui font que ces sources sont actives ou ne le sont pas.
Or, les flocages, calorifugeages et semi-durs peuvent être des sources actives en cas de vibrations, de courants d’air, etc. Aussi dans une note ultérieure du 29 avril adressée à Jean-François Girard, les Associations ont ont-elles souligné que cette prise en compte des matériaux du type progypsol et pical se justifiait :

- au plan du recensement, qui ne peut être fait aue par un spécialiste,
- au plan des travaux de maintenance, l’identification des tels matériaux ne reposant actuellement que sur l’entreprise intervenante, avec tous les risques que cela implique,
- au plan des travaux de retrait, si ces matériaux ne sont pas explicitement considérés comme des matériaux friables au sens de l’arrêté du 14 mai 1996.

Jusqu’à ce jour, le ministère du logement a réussi à bloquer toute avancée en ce sens. Qu’à cela ne tienne, nous allons désormais saisir les nouveaux ministres.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°3 (juin 1997)