126 adhérents présents ou représentés (individuels et collectifs) ont participé le 1er juillet à l’AG de l’Adevimap à Martigues. Les mesures sanitaires ont été bien respectées.

La réunion a débuté par une minute de silence à la mémoire des 18 adhérents disparus en 2020 des suites de leur maladie professionnelle.

Une modification des statuts votée à l’unanimité

L’assemblée a modifié les statuts de l’association. Depuis sa création, l’Adevimap défend les victimes de l’amiante et d’autres maladies professionnelles.

Au fil des années, elle a élargi son champ d’intervention aux problèmes de santé publique posés par la pollution environnementale autour de l’étang de Berre.  Elle a aussi étendu sa zone d’action dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour tenir compte de ces évolutions elle a décidé de modifier son titre qui devient « Association de défense des victimes des maladies professionnelles et environnementales de PACA ».

Elle a aussi ajouté à ses statuts une phrase qui souligne sa volonté d’ « agir sur toutes les pollutions et nuisances que subissent l’environnement, les pollutions, dans et hors entreprises (pollution de l’eau, de l’air et des sols) ».

Cette modification a été adoptée à l’unanimité.

2020 : une année bien remplie malgré la pandémie

En présentant le rapport moral, Christiane De Felice, la présidente, a détaillé les activités menées en 2020, au plan local et national : l’action unitaire contre le projet de fusion Fiva/Oniam, la pétition « Justice pour les victimes de l’amiante »,
les recours en conseil d’Etat sur le tableau N°100 de maladies professionnelles (Covid) et sur la certification des opérateurs de repérage amiante, les auditions de l’Andeva sur la sous-reconnaissance des maladies professionnelles et sur la création de tableaux pour les cancers du larynx, de l’ovaire et du côlon.

Elle a terminé son allocution par un appel au bénévolat afin de pérenniser les actions de l’association.

Alain Bobbio a critiqué la dangereuse ineptie du rapport Igas-Igf sur le projet de fusion Fiva/Oniam.

Julie Andreu est intervenue sur les dossiers d’indemnisations et sur le préjudice d’anxiété.

Merci aux donateurs, aux collectivités  et aux animateurs

Après un débat avec la salle, la présidente a repris la parole pour remercier les collectivités partenaires, en particulier la ville de Martigues qui a mis à disposition de nouveaux locaux qui permettent aux bénévoles et à la secrétaire de l’Adevimap de travailler dans des conditions convenables..

Elle a remercié les adhérents dont les dons permettent de pérenniser les actions de l’Adevimap. Elle a enfin remercié les animateurs qui ont offert 4614 heures de bénévolat pour répondre aux besoins des victimes. Elle a annoncé la tenue de journées « portes ouvertes » dès que la situation sanitaire le permettra.

On regrettera que, cette année encore, au vu des évènements, les discussions n’aient pu se prolonger autour du verre de l’amitié.

Parmi les invités présents : le député Pierre Dharréville, plusieurs représentants de la mairie de Martigues, une anthropologue qui suit les maladies professionnelles à l’hôpital de Port-de-Bouc ainsi que des représentants d’autres institutions.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°66 (septembre 2021)