Le 28 avril, est une journée mondiale   instaurée par le mouvement syndical pour honorer la mémoire des travailleuses et travailleurs morts ou blessés au travail. Cette date a été retenue par l’Organisation internationale du travail (OIT) pour promouvoir la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

En France le nombre d’accidents du travail par salarié est l’un des plus élevés de l’Union européenne.

Les coups de boutoirs du patronat et la politique régressive des gouvernements successifs ont fait d’énormes dégats : précarisation et intensification du travail, management à la menace, sous-traitance en cascade, suppression des CHSCT, réduction drastique des moyens de la médecine et de l’inspection du travail...

Dans ce contexte difficile,  il faut saluer les initiatives unitaires organisées le 28 avril par divers syndicats et associations de victimes du travail  pour alerter l’opinion publique et exprimer leur volonté de réagir ensemble.

Le livre de Matthieu Lépine (« l’Hécatombe invisible ») tombe à pic. C’est un bon outil pour nourrir la réflexion des équipes syndicales et associatives.

Autre fait marquant : la création d’une association par les parents de victimes du travail fauchées en pleine jeunesse par des accidents évitables.

Le 28 avril ne restera pas une journée sans lendemain.    


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°71 (juillet 2023)