Le samedi matin, les associations espagnoles et internationales se rassemblent devant la mairie de Barcelone.
L’atmosphère est détendue, les visages souriants disent la fierté d’être ensemble.
Sur les banderoles, les mots d’ordre en castillan, catalan ou basque sont explicites :
« No al amianto ! » (non à l’amiante), « El amianto sigue matando » (l’amiante continue à tuer), « L’amiant es cancerogen. Per un pais net d’amiant » (L’amiante est un cancérogène. Pour un pays sans amiante !)
Puis les interventions espagnoles et internationales se succèdent.Dans toutes les régions d’Espagne, dans tous les pays d’Europe comme au Japon, l’amiante a provoqué les mêmes désastres humains et environnementaux.
Un homme, atteint d’un mésothéliome prend le micro. Il a été contaminé en marchant sur les chemins de terre remblayés avec des débris de fibrociment. Il s’indigne : « Une machine à laver est garantie cinq ans. C’est bien plus que le temps qui m’est laissé pour faire valoir mes droits ! ».