« Nous avons appris, par hasard, que des discussions étaient en cours pour revoir les modalités d’instruction des dossiers d’accidents du travail et de maladies professionnelles... »
Ainsi débute une lettre de la Fnath et de l’Andeva à la ministre de la Santé. « Nos deux associations accompagnent, sur le terrain, chaque année des milliers de victimes afin de faciliter la reconnaissance de leurs droits ». Elles n’ont pas été consultées et demandent être entendues par les services concernés avant la publication de ce décret.
Il serait question de faire passer le délai d’instruction à 120 jours francs (4 mois) pour les tableaux de maladies professionnelles et à 240 jours (8 mois) pour le système complémentaire. Les conditions d’accès au dossier pourraient, elles aussi, être modifiées (accès par Internet).
Ce qu’il n’est pas prévu de changer c’est la pénurie d’effectifs qui plombe le travail des salarié-es des caisses primaires.