L’assemblée générale de l’APER a eu lieu le 2 mars dernier.
Après une minute de silence en hommage aux disparus, Michèle Picard, maire de Vénissieux, a prononcé quelques mots de bienvenue. Puis Jean-Paul Carret, le président, a présenté l’activité de l’Aper depuis un an.
Anxiété : 1300 dossiers
Après l’inscription de Renault Trucks sur les listes ouvrant droit à l’Acaata, 1300 dossiers ont été déposés pour le préjudice d’anxiété.
« La direction avait toujours nié qu’il y avait de l’amiante sur le site, a expliqué Jean-Paul. Maintenant, elle ne peut plus le faire car l’entreprise a été classée. Mais le site de Saint-Priest ne l’est pas, alors qu’il y a des malades et des morts de l’amiante ».
Maître Cédric De Romanet du cabinet TTLA a répondu aux questions de l’assemblée. Il a insisté sur l’importance la qualité des attestations produites en justice et sur la nécessité de se mobiliser pour les audiences.
Guy Talès qui représentait l’Andeva a rappelé le rôle et les actions de l’association nationale. L’Aper sera présent au congrès de l’Andeva en juin 2018.
L’Aper modifie ses statuts
L’APER prend désormais en charge des victimes au-delà des salariés ou ex-salariés du groupe RVI.
Elle revoit son fonctionnement suite à l’explosion impressionnante du nombre de ses adhérents.
Son champ d’action s’élargit à des maladies non liées à l’amiante.
Ces modifications de statuts ont été votées à l’unanimité.