Ce colloque est porteur d’espoir. Il a montré l’importance de l’accompagnement des malades et de leurs proches.

Le malade doit être informé

Dès l’annonce de la maladie il faut que s’installe une relation de confiance avec l’équipe soignante.

Le malade a besoin de comprendre ce qu’est sa maladie, quels sont les soins, quelles sont les suites et les conséquences du traitement qui lui sera proposé et pour lequel il aura donné son avis. De cette confiance dépend une grande partie de la qualité de la fin de vie.

Entendre la parole des victimes

Il faut poursuivre les échanges entre médecins du réseau MESOCLIN et associations. Il est important que les médecins aient entendu les témoignages bouleversants que nous entendons souvent dans nos associations. C’est la douleur qui s’exprime. On ne peut pas accepter d’être malade et de ne pas être suivi, écouté, impliqué...

Continuer ensemble

Nous souhaitons poursuivre le travail entrepris par d’autres initiatives dans les régions, poursuivre aussi la collaboration internationale entre scientifiques. Nous avons tous apprécié l’apport de nos amis venus d’Italie.

Priorité à la recherche

Les chercheurs doivent avoir plus de moyens pour avancer plus vite. J’en parlais avec madame la sénatrice Aline Archimbaud. Nous avons besoin d’une lueur d’espoir. Nous n’avons pas le temps d’attendre. La colère monte quand on entend qu’il n’y a pas de moyens. Il faut faire payer ceux qui nous ont empoisonnés. Ce n’est pas à nous de payer les conséquences de leurs fautes.

Le suivi médical post-professionnel

Nos maladies ne peuvent pas rester invisibles. On ne trouve pas les maladies lorsqu’on ne les cherche pas. Ne pas les dépister est sans doute la meilleure façon de pouvoir dire qu’elles n’existent pas.