Pierre Pluta avait déja alerté la Direction de la Sécurité sociale sur la situation du Tass de Lille paralysé par le manque d’effectif. Or cette situation s’aggrave. Certes 3 CDD ont été pris pour rattraper le retard pris pour notifier les jugements, mais leurs contrats expirent bientôt et leur renouvellement n’est pas garanti.

3 CDI surbookés suivent les audiences. L’une est en arrêt maladie, une autre en congé maternité pour un retour en 2017.

Vu le nombre de recours (3500 par an), le premier président de la Cour d’appel a souhaité un juge placé durant trois mois. Non seulement il ne sera pas affecté, faute de secrétaires pour l’assister lors des audiences, mais un juge du Tass de Lille va même être retiré, car la CPAM refuse depuis deux ans de recruter des secrétaires pour raisons budgétaires.

Dès 2016, le Tass va tourner avec 1,5 juges au lieu de 3. Un fort allongement des délais d’audiencement est à prévoir. Une situation inacceptable.